Historique Lè Maïentzettè
Lè Maïentzettè
Il était une fois une tante Jeanne, sympathique, aimant la musique populaire, le chant, la danse, mais surtout et avant tout .......le costume vaudois !
Elle réussit, avec son large sourire, à convaincre quelques amies de son entourage à fonder une section de l'ACCV. C'est ainsi qu'au printemps 1950, le groupe qui avait choisi le nom de Lè Maïentzettè (les mésanges) fut reçu par l'Association Cantonale du Costume Vaudois. Nous devons à cette première présidente, Jeanne Décosterd, le privilège d'avoir créé une section portant les couleurs chatoyantes de notre canton. Une société de dames, à cette époque, ça n'était pas facile ! Et pourtant voilà 60 ans que cela dure ! Il est vrai qu'entre temps les mentalités ont changé : les femmes vaudoises - les premières en Suisse - ont reçu le droit de vote, la télé est entrée dans tous les foyers, les sociétés récréatives se sont multipliées, mais pour Lè Maïentzettè, rien n'est venu troubler l'enthousiasme de leurs débuts où elles s'envolèrent d'une aile légère pour chanter, danser, "théâtrer" et communiquer leur joie autour d'elles.
Les activités et prestations n'ont pas manqué au fil des années : soirées et fêtes villageoises, cantonales et nationales, participation à la vie de la paroisse, animation de repas aux châteaux d'Oron, de Chillon, aux Palaces de Lausanne et Montreux, collaboration avec d'autres chorales pour des concerts spirituels accompagnés d'orchestres.
En 1967, quelques jeunes hommes apportent l'élément masculin qui manque à nos danses, jeunes gens et jeunes filles de plus en plus nombreux animent avec bonheur notre société. En 1982, formation d'un choeur-mixte actif pendant 10 ans sous la baguette de Charly Torche. En 1992, retour d'Anne-Marie Monnier, qui nous a dirigé jusqu'en 2005, puis Isabelle Noverraz jusqu'en 2010. C'est aujourd'hui sous la direction de Françoise Kissling que le choeur s'épanouit.
Dès 1996, une étroite collaboration avec la Sittelle de Villars-Mendraz permet d'étoffer les rangs et de présenter au public toujours plus nombreux à nos soirées des prestations d'un genre nouveau : en 1997, L'eau sauvage, de Jacques Bron, musique de Paul Lavanchy, en 1998, Le chant de la Broye, de Géo Blanc, musique de Robert Mermoud. Un groupe de théâtre très actif et des jeunes enthousiastes permettent de donner à nos soirées une sympathique variété. Chants et danses sont choisis en fonction d'un thème et agrémentés de décors fait "maison" par un groupe plein d'idées et de talents. N'oublions pas tous les beaux voyages, les rencontres familières et l'amitié partagée avec "du costume" qui ont jalonné notre parcours.